Les dernières avancées de la voiture autonome en 2017

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Le pot de yaourt, euh, la voiture autonome selon Google.

Tranquillement assis derrière le volant, vous profitez d’une longue ligne droite pour faire un petit somme… Vous êtes fou ? Non, vous êtes l’heureux possesseur d’une voiture autonome. Et nous ne sommes probablement pas en 2017. Plutôt en 2025. Et encore…

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Sommaire

Les différents acteurs du marché

Aujourd’hui, la plupart des grands constructeurs automobiles se sont lancés dans la conquête de la voiture autonome. Des marques moins attendues comme Google, Apple, Bosch, Baidu ou Nvidia participent elles aussi à ce défi technologique du 21ème siècle.

Il y a les précurseurs comme Google avec sa Google Car et Tesla qui ont une bonne longueur d’avance sur la maturité de leur projet. Ce dernier propose depuis octobre 2016 la commercialisation de ses voitures avec en option la conduite autonome. Quant à la Google car, celle-ci est en test depuis 2009 et a déjà parcouru plus de 3.200.000 kilomètres dans quelques Etats américains.

Apple et son projet Titan est plus en recul. Au début, il s’agissait de concevoir un véhicule électrique mais la copie a été revue pour développer une voiture autonome. Les informations étant confidentielles, Apple ne communique que peu d’éléments sur son projet Titan. Les dernières rumeurs indiquent l’abandon de la création d’une voiture estampillée Apple mais de développer un système pour les véhicule autonome.

Des entreprises comme Nvidia, Bosch, Microsoft, Baidu n’ont pas pour objectif de créer une voiture autonome mais de participer à ce challenge technologique en apportant leur savoir-faire dans les domaines dans lesquels ils sont les meilleurs.

Les marques premium misent elles aussi sur la conduite autonome. Volvo espère ainsi ne plus rencontrer d’accident de la route avec ses véhicules à partir de 2020 et endosserait l’entière responsabilité si un accident intervenait avec une de ces voitures autonomes. BMW, Mercedes ou Audi intègrent déjà des fonctionnalités semi-autonomes dans leurs véhicules et espèrent concurrencer les autres acteurs qui participent à cette course.

Les marques comme PSA, Nissan-Renault, Ford, Honda ou encore Toyota montrent l’engouement généralisé du secteur pour faire partie des constructeurs permettant aux voitures de conduire toutes seules. Les financements étant importants, leurs projets n’ont pas la même maturité.

Les dernières avancées technologiques

On peut distinguer à ce jour, deux technologies de la voiture autonome :
– Hands-off (semi-autonome)
– Eyes-off (autonome)

Mais on peut être encore plus précis en détaillant six niveaux d’autonomie :

Niveau 0 : le conducteur dispose d’une aide sonore et/ou visuelle mais il garde le contrôle total de la voiture. Ex : Radar de recul.
Niveau 1 :  la voiture est équipée d’un système d’aide à la conduite mais le conducteur doit maintenir sa direction. Ex : Régulateur de vitesse adaptatif.
Niveau 2 : cette fois-ci, le conducteur peut déléguer à la voiture une tâche simple mais il reste responsable de la manœuvre. Ex : Park Assist.


A ce niveau, il n’est juridiquement pas encore possible de transférer la responsabilité à une voiture.


Niveau 3 : à partir du niveau 3, le conducteur peut laisser la voiture rouler toute seule et d’analyser en temps réel son environnement. Par contre, il doit pouvoir reprendre le contrôle à tout moment. Ex : conduite basse-vitesse dans les embouteillages.
Niveau 4 : l’humain n’est plus obligé d’être présent dans le véhicule. La manœuvre demandée est déclenchée ou stopper à distance par le conducteur. Ex : Valet Parking, la voiture va se garer toute seule.
Niveau 5 : ce niveau indique une capacité totale à la voiture de rouler seule sans l’intervention humaine au milieu d’un trafic, la seule demande possible de l’Homme est la désignation de la destination. Ex : Google Car.

Voiture autonome et assurance : quelles perspectives ?

A ce jour, Tesla a connu un accident mortel avec un de ses véhicules en mode autonome. En mars 2016, la Google Car a provoqué un accident de la route avec un bus. Cet accrochage s’est passé à très faible allure mais montre que la technologie n’est pas encore arrivée à terme. Encore beaucoup de tests à faire, d’algorithmes à créer ou à modifier. Il faut analyser des milliers de situations que l’on rencontre quotidiennement sur nos routes.

La convention de Vienne de 1968 sur la circulation routière, stipule que :

Tout véhicule en mouvement ou tout ensemble de véhicules en mouvement doit avoir un conducteur.

et

Tout conducteur doit constamment avoir le contrôle de son véhicule ou pouvoir guider ses animaux (lol).

Quelques autorisations provisoires sont acceptées pour effectuer des essais sur route mais à ce jour, il n’existe pas encore de loi ou de définition juridique pour déterminer les responsabilités entre le conducteur et la voiture autonome.

Quoi qu’il en soit, la législation a encore le temps de s’adapter à ce nouveau type de voiture. D’ici là, les constructeurs auront le temps d’améliorer la sécurité des voitures autonomes.

Dimitri

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